Le franc CFA: une sensure depuis l'époque coloniale

-
De la gauche vers la droite M. Sylla, M. Thierno Diop et M. Sahite
Gaye
L'invité du traditionnel carrefour d'actualité du mercredi soir au Cesti cette semaine est l'économiste sénégalais Ndongo Samba Sylla. Il présente son livre intitulé "L'arme invisible de la Franceafrique" co-écrit avec la journaliste Française Fanny Pigeaud.
créée  le 26 décembre 1945, le franc Cfa est une monnaie coloniale. elle fut créée par la France avec pour objectif de maintenir son hégémonie dans ses colonies déjà a l`orée de leur indépendance et pour se redresser du déclin connu par bon nombre de pays européen au lendemain de la seconde guerre mondiale. L`idée était la destruction des monnaies locales, suivie de l`imposition du Franc, la monnaie coloniale. Les colonies étaient interdites d`industrialisation et les relations marchandes avec l`extérieur de même que le marche local étaient contrôlées par la métropole conformément aux clauses du pacte colonial. Jusqu’à nos jours, cette monnaie demeure contrôlée par le trésor français qui en détient les réserves. la mainmise de la France sur se traduit par le fait qu`aucune convertibilité du franc Cfa en une autre monnaie n`est possible qu`a travers le trésor français.
Ndongo Samba Sylla met l`accent sur la force du Franc Cfa, mais les pays de la zone franc se retrouve confronté au problème déficitaire de la balance commerciale. en effet, les banques les plus rentables au monde sont celles de l`espace de l`Union Economique et Monétaire d`Afrique de l`Ouest (Uemoa)

Commentaires

Enregistrer un commentaire

Posts les plus consultés de ce blog

Le made in Sénégal: La cordonnerie de la Médina toujours prisés

-
Image
Atelier de cordonnerie à la rue 11 Médina Malgré l'Invasion du marché local par les produits importés, la cordonnerie made in Sénégal est toujours présente .  Dans la rue 11 du marché Tilène de la Médina près du stade Ibamar Diop, des hommes lames et marteau à la main s’attellent au travail dans leurs divers ateliers. Des chaussures de diverses tailles, formes et couleurs sont fabriquées par ceux-ci. Les prix des paires varient généralement entre 1000 francs et 10.000 francs selon le model et la quantité de la commende faite par les clients. Comme tout métier, celui de la fabrication de chaussure n'est pas sans risques pour les travailleurs. Leurs outils de travail, des lames, des marteau, des morceaux de fer, sont autant d'instruments susceptibles de blesser. Il en est de même pour la colle forte qu'ils utilisent et qui est toxique. Les cordonniers se plaignent en effet du fait qu'ils ne jouissent pas assez du fruit de leurs efforts en dépit des risques cour...
Lire la suite...

Eveil du Leadership Cestiens par AIESEC

-
Image
Abibatou Ogo Seck (debout), Présidente AIESEC-SENEGAL Aujourd’hui 16 janvier 2019, le Cesti accueille AIESEC une organisation estudiantine internationale prônant le leadership des jeunes et leur développement personnel. Vielle de plus de 70 ans, elle a été fondée en 1948 par un groupe d’étudiants Européens et est aujourd’hui présente dans plus de 125 pays dans le monde. Le carrefour débuta avec le mot d’introduction de M. Sahite Gueye, enseignant au CESTI et modérateur de l’occasion. Lors de la première partie de la rencontre, ce fut au tour de la présidente de AIESEC Sénégal, Abibatou Ogo Seck d’exposer sur les origines et l’Objectif de l’Organisation. AIESEC est à l'origine l'Association Internationale des Etudiants en Sciences Economique et Commerciale crée en 1948 par des étudiants originaires de six pays d'Europe à savoir:les Pays-Bas, la Suède, la France, la Norvège, le Danemark et la Belgique. L'organisation s'ouvre au fil du temps aux autres doma...
Lire la suite...

Au cœur du rôle d'apprenti ''car rapide''

-
Image
Les moyens de transport au Sénégal sont essentiellement dominés au niveau de Dakar la capitale, par les cars rapides, bus ( TATA OU ‘’ DAKAR DEM DIKK ’’), clandos et taxis. Parmi ces derniers,  le car rapide reste le plus emprunté. Symbole incontournable du transport en commun, il est souvent caractérisé par la vétusté de sa carrosserie .  Néanmoins, il reste le plus prisé par la population sénégalaise, en raison du tarif très accessible (qui varie souvent de 50f à 200f au plus), en fonction de la destination.  Sa gestion est confiée à un ‘’apprenti’’ qui s’accroche à l’arrière du véhicule, embarque et débarque les passagers, pour percevoir les fonds. Il est bien différent du conducteur, qui semble ne pas avoir une idée de la gestion de la clientèle.  Sur ce, comment fonctionne le business du ‘’car rapide’’ ? Sur quelles bases s’effectue le partage des fonds perçus et n’y a-t-il pas des crises de confiance entre les...
Lire la suite...